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ASICS - VALENTIN D'HOORE AU MARATHON DE PARIS 2023

Ah nous y sommes presque. Nous rentrons dans les dernières semaines qui nous séparent du marathon de Paris. Quelques semaines pour valider la fin de sa préparation, laisser penser les émotions, l’appréhension, l’excitation pour ensuite participer au bonheur que représente de s’élancer depuis l’avenue des Champs-Elysées ! Ce ne sera pas la première fois pour Valentin, 33 ans, mais la troisième participation au Schneider Electric Marathon de Paris.  

Nous avons décidé comme tous les ans de nous attarder un peu plus sur l’histoire d’un coureur qui s'apprête à faire le marathon de Paris, de comprendre ses motivations, ses doutes, ses objectifs. 

UN SPORTIF ASSIDU

Depuis tout jeune, Valentin a pratiqué le sport, le cyclisme en particulier. Une pratique assidue, sérieuse qui lui permet même d’entrer en sport-étude dans le Nord de la France, avec des rêves plein la tête “j’ai fait mon lycée en sport-étude, c’était un rythme dur, l’école, l’entraînement quotidien dans une région pas évidente au niveau du climat”

Passionné de sport, de vélo en particulier, Valentin estime que “avec du recul ça a été une chance d’avoir cette passion, je rêvais des sportifs de haut niveau, du matériel”. Mais il y a des différences entre les épopées que l’on se crée enfant sur son vélo et la réalité des premières courses à 13 ans “je me souviens de ma première course, je m’imaginais en vainqueur, j’étais prêt et là dès le premier tour, lâché”.   

Le travail se met en place et les progrès arrivent, courses tous les week-ends, quelques victoires, des accès à des courses magnifiques. Mais il existe un gap important “il y a une disparité énorme entre les couleurs, ça met une petite claque”. Une fois le lycée terminé, c’est l’heure de faire des études supérieures, et le vélo n’est plus une priorité. Des études qui vont s’étendre une année de plus que prévu car en 2010 Valentin participe à Koh Lanta “une expérience folle, surtout à 20 ans quand tu n’as jamais voyagé”.   

UNE CARRIÈRE QUI DÉBUTE ET LA COURSE À PIED QUI PREND LE RELAI

Début de la vie à Paris, une carrière de mannequin se profile avec des premiers shootings, des agences, des voyages. Et une signature avec la mythique agence Elite. De par l’activité professionnelle de Valentin, il continue le sport mais différemment. La musculation prend une place plus importante car liée à son métier de mannequin, et les sports d’endurance, course à pied et vélo sont là “pour le plaisir”, le lâcher prise, se retrouver aussi. “J’ai senti que j’avais besoin de courir, que ça me faisait du bien, que j’avais besoin des sports d’endurance et aussi de l’intensité pour être bien, et c’est encore le cas aujourd’hui, c’est vital, indispensable à mon équilibre”.  

Malgré tout le vélo reste un plaisir pour Valentin mais avec la vie à Paris, c’est devenu un sport bien plus compliqué à pratiquer, car il demande une organisation particulière, du temps et c’est ainsi que naturellement pendant ces années la course à pied prend le pas, grâce à sa simplicité et au plaisir que ce sport procure. 

DES PRÉPARATIONS TRÈS COURTES

La course à pied n’est pas un sport nouveau pour Valentin pour autant, il a toujours fait partie du régime d’entraînement même lors des années vélo. Mais les blessures se réveillaient assez rapidement dès que la fréquence d’entraînement augmentait. 2018 sera l’année du premier marathon, coureur régulier certes mais coureur qui n’a jamais couvert de longues distances à pied, Valentin est convié par son agence à courir son premier marathon. Mais l’invitation est arrivée assez tardivement, un mois avant, seulement. 

“Je me dis que tu y vas avec le talent, c’est une chance de courir un marathon, j’ai un défi, j’ai une limite de temps, allez go !” C’est avec cet état d’esprit que Valentin se lance dans la préparation de cet évènement, en passant de 3 entraînements par mois à 3 entraînements par semaine. “Je me suis mis ça comme un défi, je fais beaucoup d’endurance, j’ai fait quelques entraînements en intervalles que j’ai gardé de l’époque du vélo, des séries de 3 minutes”. Départ modeste, avec une peur, modérée mais réelle et l’envie de le terminer bien, de se sentir bien. 3h38 plus tard Valentin peut exhiber sa première médaille parisienne. Les années passées à faire du vélo et prendre soin de son corps lui ont donné des bases lui permettant de réaliser ça.  

Au-delà de la performance en si peu de temps, c’est une véritable histoire d’amour qui débute avec la course à pied et le marathon, celui de Paris particulièrement. “Ce que j’ai aimé particulièrement c’est l’ambiance. Quand tu fais le marathon de Paris versus le semi de Paris, ça n’a rien à voir” précise Valentin, “j’ai été charmé par l’ambiance, j’ai les étoiles dans les yeux pendant une semaine après, tu fends la foule par moment comme au Tour de France dans un col”. Tout le monde passe une bonne journée lors d’un marathon, grâce à cette ambiance folle que l’on peut retrouver jusqu’à la ligne d’arrivée.  

Une fois le premier marathon réalisé, avec si peu de préparation et un chrono comme celui-ci, on se dit que la prochaine étape est de continuer, de s’entraîner plus longtemps, avec plus de structure et donc de progresser à vitesse grand V car le potentiel est indéniablement présent. Après le Covid, Valentin se lance dans une prépa bien plus longue pour lui, 8 semaines, afin de courir le marathon d’octobre 2021. Là encore un super moment, un moment de partage avec sa famille et un chrono de 3h20 qui laisse envisager de belles choses pour la suite. Mais je ne peux m’empêcher de lui demander pourquoi il ne fait pas une préparation plus longue, car le potentiel est là “le problème que j’ai c’est que dès que je m’entraîne plus, je me blesse, je le sens venir”.  

UNE NOUVELLE APPROCHE

La force de Valentin est de très bien connaître son corps, de par son expérience. L’envie de faire un autre marathon est toujours très présente, mais avec son âme de compétiteur il ne peut se contenter de s’entraîner quelques semaines en espérant que ça passe. On sait que pour progresser sur marathon, il faut varier les entraînements mais aussi pouvoir augmenter la fréquence ou la distance. “Je me suis beaucoup renseigné, j’ai beaucoup lu, pour trouver une méthode d’entraînement et prendre des habitudes qui me permettent de pouvoir m’entraîner sur de plus longues périodes sans me blesser”. C’est grâce à cette proactivité et ces recherches que Valentin a décidé de se donner le temps d’augmenter la distance au fur et à mesure, et pas n’importe comment. 

“J’ai compris qu’il fallait augmenter la distance petit à petit pour que le corps puisse assimiler, et aussi l’importance de faire des sorties lentes, avec un cardio bas”. C’est une des méthodes plébiscitées pour préparer un marathon ou des courses d’endurance en générale.  De longues sorties, en endurance fondamentale, lente, où on met l’égo des stats liées à Strava de côté, pour progresser dans le temps, patiemment “après je ne vais pas mentir au début j’ai trouvé ça ennuyant”. C’est grâce à cette méthode que Valentin a pu augmenter la distance, la durée de ses sorties longues depuis le mois de septembre, sans se blesser. Il a ainsi pu construire une base d’endurance plus forte, qui lui permettent de mieux préparer son marathon pour atteindre le premier palier qu’il s’est fixé “3h10” et ensuite aller chercher le graal “moins de 3h, c’est l’objectif à long terme”. Tout ça en restant sur 3 sorties hebdomadaires pour le moment. 

“Je fais 3 sorties, une récup, une longue et une fractionné, ma préférée”. Avec une appétence particulière pour les sorties intenses. Nous vous en parlerons au prochain article. 

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