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Lorsqu'en 2017, Nike lance la première Vaporfly 4%, la marque à la virgule ne se contente pas de sortir un nouveau modèle. L'objectif est bien plus ambitieux : réinventer la chaussure de course pour en faire une arme de destruction massive de records.
Avec en premier lieu évidemment le record du marathon et le fameux “Breaking 2” qui doit permettre à Eliud Kipchoge d'être le premier homme à passer sous les 2 heures sur la distance reine. La Vaporfly 4% est la première chaussure à combiner une mousse ultra légère à retour d'énergie très élevé (Zoom X) et une plaque de carbone sur toute la longueur du pied.
Le tout dans une configuration très agressive avec un stack de 21mm et un drop de 10. Rapidement, les records vont tomber et les podiums s'uniformisent : la Vaporfly devient omniprésente chez les élites. Même les coureurs qui courent pour d'autres équipementiers les portent (en masquant au mieux le célèbre swoosh) conscients du net avantage que procure cette chaussure.
Et évidemment, les “amateurs” vont se ruer sur cette bombe, pourtant au prix de 250€. Ce prix était aussi une révolution à l'époque.
Ce positionnement premium était un choix délibéré de Nike, afin d'ancrer l'idée que la performance absolue a un coût, tout en renforçant l'image d'exception du
produit.
Nike va essayer de constamment faire évoluer la Vaporfly afin de garder cet avantage sur la concurrence. De la 4% à la Next %, puis la Next %2 et la Vaporfly 3, chaque sortie était attendue par tous les coureurs avides d'innovations.
Mais la Vaporfly 3 (sortie début 2023) va rencontrer un succès mitigé, surtout auprès des élites, qui pour beaucoup vont continuer à courir avec les Vaporfly Next %2. Ils lui reprochent plusieurs choses : un stack plus élevé de 40mm, censé maximiser l'amorti
pour le marathon mais qui va rendre la chaussure plus molle et moins réactive sur des allures très rapides.
Également pointé du doigt, un changement de géométrie avec un rocker adouci qui va atténuer la sensation de propulsion immédiate, typique des premières versions. Et enfin, avec son haut stack et une base étroite (comparativement à une Alphafly), cette V3 était jugée trop instable. Finalement, en voulant rendre cette 3e version plus polyvalente (du 5k au marathon) et plus accessible, Nike a déçu. Et ouvert la porte à la concurrence qui ne s'est pas fait prier pour s'y engouffrer.
Nike se devait donc de réagir en opérant un changement stratégique profond.
La Vaporfly 4 est en ce début d'année une des chaussures les plus attendues.
Après quelques semaines de test dans différentes conditions, voici mon analyse détaillée.
Dès qu'on les met les Vaporfly 4, on sent tout de suite que Nike a travaillé finement sur le ressenti au pied. On retrouve bien évidemment la mousse Zoom X sur toute la longueur de sa midsole, signature de la gamme, mais dans une version allégée et optimisée. Cette mousse offre un retour d'énergie exceptionnel, favorisant des transitions rapides et incisives. L'amorti est ferme sans être dur, ce qui privilégie la réactivité mais qui sera plus exigeant au niveau musculaire. Le stack abaissé (de 40 à 35 mm) donne une sensation de proximité avec le sol.
Nike a retravaillé le upper avec une tige Flyknit Atomknit 3.0 qui épouse mieux la morphologie du pied et un mesh ultra léger et très respirant. Ce qui donne un fit plus précis que sur la V3, avec la sensation que la chaussure épouse parfaitement le pied,
sans pour autant ressentir de points de pression. La toe box est suffisante et permet une bonne liberté des orteils.
La languette affinée et les lacets élastiques assurent un ajustement ferme et je n'ai ressenti aucun mouvement du pied lors des changements de direction.
C'est sur ce point que l'attente était la plus grande. Et on peut dire que la Vaporfly 4 excelle et revient sur le devant de la scène. On retrouve le rebond nerveux des premières versions. La mousse ZoomX, réputée pour son retour d'énergie exceptionnel, est vraiment optimisée par le nouveau positionnement de la plaque avec un angle d'inclinaison plus marquée. Ce qui favorise une transition de l'arrière vers l'avant pied encore plus rapide et explosive ainsi qu'une propulsion plus sèche.
Le drop abaissé et le rocker moins prononcé donnent une sensation de “chaussure plate” par rapport à d'autres chaussures concurrentes. L'avantage est que la foulée est plus naturelle, même sur des allures plus réduites. Mais en contrepartie, si vous
voulez exploiter tout le potentiel de cette V4, cela va exiger une foulée active. Plus vous accélérez et plus vous poussez sur l'avant pied, plus elle excelle. Mais ça sera plus exigeant d'un point de vue biomécanique.
Enfin, la légèreté extrême de la chaussure (147 à 190g selon la pointure) accentue la sensation de fluidité et d'efficacité.
C'était un des points faibles de la 3e version. Et on peut dire que Nike a vraiment corrigé le tir. D'une part en élargissant la midsole, essentiellement sur la partie arrière, ce qui donne une meilleure base à la chaussure. Le stack plus bas contribue également à cette amélioration.
D'autre part, la plaque Flyplate en fibre de carbone, intégrée sur toute la longueur et placée plus près du sol, donne un effet “rail” stabilisant. La semelle extérieure, en caoutchouc fin à motif gaufré, améliore l'adhérence, même sur route humide.
Avec la Vaporfly 4, Nike signe un retour fracassant et renoue avec les fondamentaux qui avaient fait le succès de la première version : confortable (grâce à son chaussant précis et sa mousse performante), stable (grâce à sa géométrie repensée) et
surtout incroyablement dynamique.
Et elle se distingue à nouveau plus nettement de l'Alphafly en offrant une alternative plus tranchante et moins maximaliste. Elle s'adresse aux coureurs aguerris à la recherche de la performance pure mais demandera des qualités de pied et d'être
suffisamment puissant pour exploiter chaque watt de retour d'énergie. Pour les coureurs plus “talonneurs”, je pense que cette chaussure présente moins d'intérêts. Elle sera idéale pour les distances courtes à intermédiaires, du 5 km au semi-marathon.
Pour le marathon, elle sera vraiment trop exigeante et d'autres modèles seront plus adaptés, comme la Adidas Adios Pro 4, la Asics Metaspeed Sky Paris ou la Nike Alphafly 3.
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