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« Le monde appartient à ceux qui ne se contentent pas de le regarder. »
Vous connaissez ce genre de journée où vous ne savez pas trop dans quoi vous mettez les pieds, mais vous sentez que ça va être bien malgré tout ? Genre vraiment cool, avec l’excitation en prime de découvrir dans quel type d’événement spécial je suis invité ? Welcome to Cabine 14 experience !
Un après-midi d'automne à Annecy. Rendez-vous à midi devant la boutique QUATORZE Running au bord du lac d’Annecy. Le ciel était gris, chargé, pas franchement engageant. On était une vingtaine, des têtes que je connaissais pas toutes, mais cette ambiance particulière des personnes qui partagent la même passion du trail. Celle où tu n’as pas besoin de te présenter pendant trois plombes pour te sentir à l'aise. Et puis entre traileurs et passionnés de sport, on sait que les conditions météos capricieuses, ça fait partie du jeu.
Le concept, franchement, il est génial. C'est Gui, une personne interne à l’entité QUATORZE et passionné de course à pied, qui a eu cette idée : et si le trail running devenait une machine à remonter le temps ?
Dans le cadre du Norda World Tour, QUATORZE proposait une expérience rare, poétique et profondément ancrée dans l'histoire locale. Une ascension qui retrace le chemin d'un téléphérique oublié. Celui du Mont Veyrier, à Annecy, qui existait dans les années 30 jusqu'aux années 80.
Un format unique, conçu pour laisser une trace durable dans la mémoire, transmettre une histoire, et laisser le design high-tech d'une chaussure d'avant-garde rencontrer l'émotion d'un lieu disparu.
À l'époque, ca devait être magique. En 1934, le téléphérique a été inauguré et est vite devenu un symbole régional. Il transportait jusqu'à 70 000 passagers par an, les emmenant au sommet à 1 300 mètres d'altitude en seulement 7 minutes. Tu prenais le bateau depuis l'autre rive du lac, tu débarquais à Veyrier-du-Lac, et là tu montais dans une cabine qui te hissait tranquillou au-dessus de la forêt.
En haut, un hôtel-restaurant panoramique, adoré des locaux et des voyageurs. Les gens montaient "prendre l'air du haut" comme ils disaient. Une autre époque quoi, celle où personne n’était pressé, où l’on appréciait le moment présent.
En 1984, le système a été fermé à cause de rénovations trop coûteuses. Les câbles ont été démontés en 1988. L'hôtel a été abandonné, puis démoli en 2001. Aujourd'hui, il reste seulement la station de départ, qui abrite la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain. Et c'est de là qu'on allait partir après avoir traversé le lac en bateau.
L'idée c'était simple : refaire ce voyage mais à la force des jambes. Un voyage lent, actif, qui combine patrimoine et performance, romantisme et esthétique.
Pour ça, deux partenaires : QUATORZE Running (la chaîne française spécialisée running) et Norda (la marque canadienne de chaussures de trail, design minimaliste, philosophie très nature).
Norda est une boîte fondée à Montréal en 2020, basée dans les montagnes des Cantons de l'Est au Québec. Inspirée par les conditions les plus rudes du Canada, elle s'engage dans l'artisanat pour créer les produits les plus performants. Leur mission : permettre à tous les coureurs d'atteindre leur plein potentiel tout en laissant l'empreinte la plus légère possible sur l'environnement.
La 005 s’est présenté comme la chaussure de trail super-légère, la plus rapide et la plus stable jamais créée. Conçue pour les performances le jour de course, elle pousse les limites de l'innovation. Elle a été pensée pour les athlètes d'élite et les événements ultra-endurance majeurs comme l'UTMB, la WesternStates, le Black Canyon et le Canyons 100k, où les surfaces mixtes - plats et montées/descentes techniques - exigent le meilleur.
Ce jour-là, le CEO et co-fondeur de Norda avec sa femme, Nick, avait fait le déplacement depuis le Canada. Y'avait des gens venus des States, du Québec, d’autres pays en Europe et quelques locaux. Tout le monde mélangé dans le même mood.
Cette activation, c'était du sur-mesure créé par l'agence interne de QUATORZE. Pas juste un event de plus, mais une vraie narration travaillée, une expérience précise sur les sentiers, la création de contenu premium.
Le genre d’event qui crée de la valeur pour le retail et les médias, mais qui reste vraiment authentique pour ceux qui la vivent.
On part du magasin. Distribution du matos : les Norda 005 qu'on va tester, des ceintures Raide 2 L, quelques produits Tā Energy. Mais à ce moment-là personne parle vraiment équipement. On regarde plutôt le ciel qui se charge de plus en plus.
On longe le lac jusqu'au Marquisats. L'eau était grise, un peu agitée même. La météo commençait à se dégrader sérieusement. Et là, on embarque sur un Zodiac pour traverser.
Ce moment en bateau, j'avoue, c'était assez épique. À mi-traversée, ça s'est mis à tomber. Genre vraiment.
On s'est tous fait rincer. Le vent s'est levé, les vagues clapotaient contre le Zodiac, et on était là, trempés, à se regarder avec ce sourire un peu coupable. Genre "Wow on est parti pour vivre quelque chose de particulier aujourd’hui !! »
De l'autre côté, le Mont Veyrier nous attendait sous ces belles couleurs d’automnes. Massif, imposant, couvert de forêt et de nuages bas. Allez, l’aventure peut démarrer.
Les premiers mètres se font cool malgré le temps. Le sentier commence large, plein de feuilles d'automne détrempées qui collent aux semelles. Une pluie fine mais constante. Les conversations s'espacent naturellement, chacun trouve son rythme. On entend juste le bruit des foulées sur le sol mouillé et les gouttes qui tambourine sur les vestes.
Quelque part là-haut dans la forêt, notre terminus de la partie montée nous attend. Beaucoup ne connaissent strictement pas Annecy, ni ses fameux sentiers et découvrent avec émerveillement cette montagne collé au Lac d’Annecy.
Et c'est dans cette montée, sous la pluie, que la Norda 005 a commencé à me bluffer.
Première impression : cette chaussure est légère. Genre vraiment légère, c'est presque perturbant au début.
On nous avait parlé du Dyneema, ce matériau de fou utilisé dans les voiles de bateau, plus résistant que l'acier mais souple. Sur le papier c'est cool, mais c'est sur le terrain mouillé que tu captes vraiment.
Chaque appui se fait tout seul, sans glisser malgré les feuilles détrempées. La chaussure accompagne le mouvement plutôt que de te contraindre. Sur les passages qui roulent bien, elle répond direct. Sur les portions techniques avec racines humides et cailloux glissants, elle reste stable. L'évacuation de l'eau se fait nickel aussi, les pieds ne restent pas « comme dans une éponge ». D’ailleurs, tu as cette sensation bizarre de pas vraiment penser à tes pieds, comme si la chaussure disparaissait, ne faisant qu’un avec son proprio.
Une des personnes du groupe a sorti : "C'est la première fois qu'une chaussure me donne envie de monter plus haut juste pour redescendre après, même sous la pluie. » Tout un symbole
Bon il faut être honnête aussi : pour les gabarits plus lourds (genre au-dessus de 85/90 cad mon cas), y'avait un peu d’affaissement au talon après une heure. Rien de dramatique, juste que cette paire a étépensée pour la vitesse, le dynamisme et la légèreté avant tout. Mais sur ce terrain varié d'Annecy, même mouillé, elle était clairement dans son élément.
La montée se faisait par paliers. Des fois ça grimpe sec, des fois c'est plus roulant. Le groupe s'était naturellement étiré, chacun à son rythme, mais avec cette ambiance collective où tu retrouves tout le monde aux points de regroupement avec le sourire, malgré la flotte.
L'arrivée sur la crête, là tout le monde s'est tu d'un coup. Mais pas juste pour la vue.
Le vent. Ce fameux vent. Il soufflait fort, vraiment fort. À gauche, le lac d'Annecy en contrebas qu'on distinguait à travers les nuages et la pluie fine. À droite, les sommets du Parmelan et les dent de Lanfon, déjà blancs de neige, dans la brume. Le vent te rappelait clairement que tu es en altitude et qu'il fait pas chaud.
C'est exactement là que le concept prend tout son sens. L'ancien téléphérique reliait ces deux univers : l'eau douce en bas, la montagne rude en haut. Et par ce temps, tu comprends pourquoi les gens préféraient la cabine à l'époque. Aujourd'hui c'est nos jambes qui font le lien, sous la flotte et le vent.
L'effort, la sueur mélangée à la pluie, le souffle qui devient court. Cette connexion est différente, plus brute, plus authentique.
Le groupe s'était rassemblé là-haut, un peu frigorifié mais content. Y'avait pas besoin de grands discours, on savait tous qu'on vivait un truc un peu spécial, même si les conditions n’étaient pas les meilleures.
Sur cette portion aérienne, courir léger devient un luxe et sur ce point, la ceinture Raide 2 L m'a vraiment bluffé. J'étais sceptique au départ parce que j'en ai testé pas mal des ceintures, et souvent y'a un truc qui coince. Celle-là, tu l'oublies carrément malgré les conditions météo et les mouvements brusques. Elle colle au bas du dos, rien ne bouge. J'avais ma flasque de 650ml, mon téléphone, des gels, une veste, mes clés.
Tout tenait impeccablement même en se penchant contre les rafales.
A mon sens, le vrai test d'un bon accessoire c'est quand tu l'oublies pendant l'effort, même dans des conditions pourries. Mission accomplie.
Sur la crête on a pas traîné trop longtemps vu le vent. Quelques photos rapides, certains se sont abrités quelques secondes. Gui nous a raconté rapidement des anecdotes sur l'époque du téléphérique. Les familles qui montaient le dimanche, le restaurant là-haut avec sa vue - qu'on voyait pas du tout aujourd’hui… Toute une époque disparue dont on sentait encore l'écho, même sous la pluie.
Redescendre c'était un autre délire. Les jambes commençaient à se faire sentir, le froid aussi, mais y'avait cette excitation du retour. La pluie fine continuait, constante. On retrouvait progressivement le lac à travers les arbres. La descente du Mont-Veyrier est réputée technique, pleine de racines et de cailloux. Tout le monde était focus pour que la journée se termine sur une belle note
C'est là que j'ai testé les gels Tā Energy, notamment celui pêche-abricot développé avec Anaïs Quemener.
Première surprise : le goût. Agréable, fruité, presque rafraîchissant même sous la pluie. Loin des gels « pas vraiment digeste » hyper sucrés qu'on trouve parfois. Certains ont parlé de "goût de vacances", ce qui était assez ironique vu le temps exigeant ! En bouche ça passe tout seul, texture fluide.
L'effet s'est fait sentir après 10-15 minutes. Pas un coup de boost violent, mais plutôt une remontée progressive. Exactement ce qu'il fallait pour finir la descente sans traîner malgré la fatigue et le froid. Facile à digérer aussi, aucune lourdeur.
Les électrolytes ont fait leur job discrètement. Pas de crampes, pas de signaux d'alerte. Juste ce maintien d'équilibre dont tu te rends compte surtout quand les fortes conditions météo te font consommer plus d’energie pour te protégerLa descente finale s'est faite dans une bonne ambiance malgré tout. Les blagues revenaient, les rires aussi.
On s'arrêtait parfois pour boire un coup, pour souffler, pour se serrer un peu contre le froid.
Quand les premiers bâtiments d'Annecy sont réapparus, trempés jusqu'aux os, le sentiment n’était pas la fatigue. C'était la gratitude. Celle d'avoir vécu cette expérience collective malgré les conditions, ce voyage dans le temps avec la simplicité du moment partagé.
Le soir, retrouvailles en ville. Les visages encore rouges du froid, les cheveux encore humides, mais les yeux brillants de cette fatigue agréable post-effort. Le plaisir de retrouver le sec et la chaleur.
L'apéro s'est transformé en debriefing joyeux. Chacun racontait sa montée, ses impressions, ses moments forts malgré la météo de merde. Les verres de blanc savoyard circulaient, les discussions s'entremêlaient.
On rigolait surtout de la traversée en Zodiac où on s'était tous fait rincer.
Puis direction resto pour la raclette. Généreuse, fondante, l'ambiance d'une cabane d'alpage. Le fromage qui coule sur les pommes de terre, les charcuteries locales. Après l’effort le RECONFORT !
Les différentes discussions ne parlaient plus vraiment perfs ou matos. On parlait de paysages (même si on les avait que entre aperçus à travers la brume), de ressentis, d'envies pour les prochaines sorties. Nick partageait son émerveillement devant le lac, différent des lacs canadiens, même sous la pluie.
Autour de cette table, tout prenait sens. L'effort sous cette météo, la découverte du parcours malgré les conditions, les échanges entre personnes venues d'horizons différents mais réunies par la même passion.
C'est exactement ce genre de moment qu'on cherche dans le trail : la connexion. Avec ou sans soleil. Pluie ou pas.
Les jours ont passé depuis, mais cette journée reste ancrée différemment. Une course peut durer pour toujours.
Cabine 14 n'était pas un événement commercial de plus. Pas juste un test produit déguisé. C'était une histoire qu'on a écrite ensemble, un voyage entre passé et futur, une façon de rendre hommage à ceux qui avant nous ont relié le lac à la montagne autrement. Un aller simple entre mémoire et modernité, avec la 005 comme guide.
Le matos testé ce jour-là (Norda 005, ceinture Raide 2L, gel Tā Energy) a accompagné l'expérience sans jamais la parasiter. Mais au-delà de ça, Cabine 14 parle d'autre chose.
De cette envie de se reconnecter à l'essentiel. De remettre du sens dans nos sorties trail. De trouver de la beauté dans la simplicité d'un pas, d'un regard vers les sommets qu'on distinguait à peine, d'un lac qui s'étire en contrebas même sous la pluie.
C'est une métaphore autant qu'une sortie : celle de la cabine qu'on recrée à chaque foulée, entre le lac d'en bas et la cime d'en haut. Un format unique, conçu pour laisser une trace durable, transmettre une histoire, laisser le design high-tech rencontrer l'émotion d'un lieu disparu.
L'héritage de Cabine 14, c'est peut-être de montrer qu'on a pas besoin de téléphérique pour s'élever. Il suffit d'une bonne paire de chaussures, d'un peu de souffle, et de la complicité de quelques personnes sur le chemin. Même quand il pleut.
Une chose est sûre : ceux qui étaient là ce jour-là garderont longtemps cette sensation. Celle d'être complètement dans le présent et connecté au passé. De marcher sur les traces d'une époque révolue tout en laissant les nôtres.
S’il fallait retenir une seule vérité de cette journée, ce serait celle-ci : certaines expériences ne se contentent pas d’être vécues, elles s’impriment.Ceux qui ont cheminé entre les Marquisats et le Mont Veyrier garderont en eux la certitude d’avoir touché ce point rare où le présent et la mémoire se superposent ! là où nous ne marchions plus seulement sur un sentier, mais sur une légende.
Quand nous leur demanderons ce qu’était vraiment Cabine 14, ils répondront :
« Une journée où tout sonnait juste. Le genre de moment qu'on aimerait pouvoir refaire, encore et encore, comme une boucle qu'on ne se lasse jamais de parcourir. »
Plongez dans l’univers Quatorze Lab, un outil conçu pour vous aider à choisir le modèle de chaussures running & trail le plus adapté à votre profil.
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